mercredi 4 février 2015

03/02/15 Se battre pour un mot




En tant qu’odieux capitaliste je suis un disciple inconditionnel de l’école Autrichienne de Ludwig Von Mises et Friedrich Hayek. L’ouvrage qui m’a le plus decillé les yeux sur la réalité culturelle de l’occident moderne est sans conteste « La route de la servitude » de Hayek. Je lis en ce moment « Revenir au capitalisme » de Pascal Salin, incarnation vivante, vivifiante et française de cette école de pensée. Le Pascalou envoie de la lourde sur les réglementateurs de tous poils en montrant comment ils génèrent sans cesse des crises économiques, de 1929 à 2008, puis accusent ensuite sans vergogne ce maudit capitalisme d’en être responsable.

Le capitalisme. Ce système diabolique que nos zélées zélites fraônçaise combattent avec leurs petits bras musclés à longueur de discours, d’interview, et autres séances de bourre mou organisés chez les rois du copié collé de comptoir, la caste journalistique qu’ils subventionnent jusqu’à plus soif, et avec laquelle ils partagent en général leurs vacances, leurs écoles, et souvent leurs lits.

Le capitalisme. Ce mot, c’est l’incarnation même du combat qu’il faut mener contre la clique étatiste vampirique qui menace le processus de civilisation. Ce mot, il me semble qu’il faut le défendre pied à pied, pouce par pouce, avec la rage de ceux qui sont acculés par l’ennemi dans fort Alamo. Derrière ce mot se cache ce que l’homme a crée de plus noble : le droit de créer et ne pas se faire déposséder du fruit de ses efforts et de son intelligence. Le droit de propriété est le socle qui permet de ne plus avoir un maître qui vous écrase sans que vous puissiez vous défendre, en un mot il est le socle qui sépare les sociétés d’esclaves des sociétés d’hommes libres. C’est avant tout cela, le capitalisme, et c’est précisément son détournement permanent par les étatistes le problème, le non-respect de son essence profonde, qui consiste à élever l’homme en le rendant maître et responsable de sa vie le plus possible.  
Réfléchissons à cela deux secondes dans une perspective historique. Si l’on devait penser à l’aune de notre morale actuelle un procès des grandes figures des siècles passés, retrouverait on beaucoup d’authentiques capitalistes dans le box des accusés, c’est-à-dire des gens qui ont proposé des croyances, des biens ou des services que leurs congénères étaient LIBRES ou PAS d’accepter, ou bien y retrouverait-on une cohorte d’individus qui ont voulu IMPOSER aux autres leurs croyances, leur conception de ce que doivent être les  biens et services consommés?

La loi de l’offre et de la demande couplée à la concurrence libre, c’est proposer un contrat qui engage dans des droits et devoirs les deux parties. Le servage, c’est obliger un humain à adhérer à un contrat dans lequel par définition même de cet acte de contrainte, il lui est dénié tous droits. Le contrat libre se fait entre deux individus. Le contrat forcé entre un maître et un autre homme rendu son objet. L’étatisme est la matrice du contrat forcé, le capitalisme est celle du contrat libre. Et je ne parle pas ici que de bijoux et de voyages en Corse, et oui madame !, mais bien de tout ce qui définit notre âme.
Voilà pourquoi ce mot est si beau, si précieux : Capitalism, the unknown ideal, comme l’a parfaitement définit la grande Ayn Rand.

 Lisez Hayek, lisez Salin, lisez Rand, et la prochaine fois qu’un de vos potes prononce comme un crachat ce beau mot, défendez le de toutes vos forces. En Ripouxblique Populaire de France encore plus qu’ailleurs, cette bataille est essentielle et vous honore.